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Inspiration d’un moment
L'amour inconditionnel d'une étudiante de l'UVA envers la langue arménienne 12/01/2013

Isabelle, 53 ans, de Montpellier, France, a un fils qui ressemble à un Arménien, avec son nez arménien, avec les yeux et les sourcils arméniens, mais ni elle, ni son fils ne sont d'origine arménienne. Tout simplement elle aime l'Arménie.
 

Isabelle travaille comme agente de vente pour les festivals de musique organisés par Radio France à partir de janvier jusqu'à août, et au cours de la seconde moitié de l'année elle fait son travail préféré: la sculpture. Elle dit qu'elle aime le style de l'artiste anglais Henry Moore.


Isabelle a étudié les Beaux Arts à jeune âge, puis en 2003, elle a décidé de retourner à l'université et d'étudier l'histoire de l'art: elle a eu un diplôme de maîtrise en communications.
 

Il n'y a pas trop d'Arméniens dans la ville d'Isabelle, mais il y a une petite association arménienne, où elle peut aller parfois pour goûter la cuisine arménienne et pour regarder et participer à des danses arméniennes.
 

Son premier contact avec l'Arménie a eu lieu quand elle a parrainé une jeune fille du village de Vardénis en Arménie via l'organisation World Vision. En 2008, elle a décidé de venir en Arménie pour voir le travail qui était fait et depuis lors, elle est tombée amoureuse de ce pays. «J'avais la sensation d'être à la maison. J'ai pensé que je suis retournée dans mon pays, c'était si proche de moi», dit Isabelle.
 

À son retour, Isabelle a décidé d'apprendre l'arménien. Elle a commencé à suivre la méthode d'auto-apprentissage Assimil. Puis, en automne 2011, elle est revenue en Arménie pour pratiquer son arménien et faire du bénévolat.
 

Elle a passé trois semaines à Hrazdan en enseignant le français aux enfants dans l'école Orbeli. Elle a également travaillé avec Kaza d'Espace, organisation à but non lucratif, où elle a fait des conférences sur l'histoire de l'art français et a organisé des jeux pour apprendre des langues étrangères. Elle se souvient de chaque jour avec une grande joie.
 

Isabelle a découvert l'Université Virtuelle Arménienne sur Internet. Elle a immédiatement commencé à fouiller le site et a décidé de s'inscrire aux cours. Elle a pris des cours d'architecture, où elle a terminé tous les niveaux, puis elle a pris des cours de l'arménien oriental. À présent, elle a déjà terminé trois niveaux de la langue, mais elle a décidé de faire une pause, d’étudier l’histoire d’Arménie et ensuite revenir et continuer le cours d’arménien.
 

Elle a manifesté son grand intérêt pour le cours d'échecs nouvellement lancé par l’UVA, auquel elle est déjà inscrite. «Il s'agit d'une institution très importante, car il n'existe aucune autre école ou université dans le monde qui peut offrir une éducation arménienne en ligne. C’est significativement important», dit Isabelle.
 

Une femme française du sud de la France, s'intéresse à la sculpture et aux arts, de ce contexte se dégage une question: pourquoi serait-elle intéressée à l'Arménie et à la langue arménienne? Cependant, la réponse d’Isabelle est simple, elle est tombée amoureuse de ce peuple si gentil. "Chaque fois que je suis en Arménie, beaucoup de gens me demandent si je suis arménienne, parce que je ressemble à une Arménienne".
 

Isabelle ne sait pas ce qu'elle va faire après avoir appris tout cela sur l'Arménie. Elle dit que peut-être elle viendra vivre quelques années en Arménie et faire des sculptures. Peut-être qu'elle fera aussi un travail bénévole. Isabelle a déjà beaucoup d'amis en Arménie, ses instructrices et ses camarades de classe de l’UVA. Elle pense que l'Arménie mérite le meilleur et c'est ce qu'elle veut offrir à un pays qu'elle aime inconditionnellement.
 

Par Harout Ekmanian


Auteur des sculptures: Isabelle Cazejust