login
Articles
En construisant l’éducation arménienne avec l’UVA L’histoire de Maria Ines: une étudiante modèle de l’UVA 02/11/2011

De nationalité argentine, née d’un père arménien et d’une mère espagnole, Maria Ines a commencé sa poursuite durable de l’apprentissage arménienne dès le plus jeune âge.
Toutefois, étant née au Venezuela, ayant grandie à Buenos Aires avant de déménager en Californie pour l’éducation, et enfin s’installant avec sa famille en Italie, ne l’ont pas aidée à atteindre cet objectif.

Au cours de ses années d'école, Maria a toujours été active dans les sports, les spectacles, les langues et les arts. Elle avait l’habitude de chanter dans une chorale arménienne et danser dans un groupe local de danse folklorique arménienne. Elle est devenue professeur de français et plus tard, diplômée en architecture et en design urbain.

Maria aimait apprendre et expérimenter des activités autant qu'elle aimait aider les gens. Elle a eu ses deux premiers fils très jeune, mais cela ne l’a pas empêchée de déménager en Californie, où elle a étudié à UCLA, tandis que ses petits garçons allaient à l’école. Plus tard, de retour en Argentine, elle a rencontré l’homme qui allait devenir son mari, et elle a eu le courage de le suivre avec ses enfants en Italie. Son troisième fils est né en Sardaigne, où elle réside maintenant.

Au début, à la maison familiale, elle avait l’habitude de ne parler que l’espagnol. Son école élémentaire a été remarquable, les enseignants suivaient une méthode audio-visuelle, mais ils étaient surchargés par le programme officiel en espagnol à l’école secondaire. Bien sûr le très peu de leçons arméniennes n’étaient pas suffisantes d’atteindre l’éducation arménienne. Une fois que Maria est diplômée de l’École Mekhitarista à Buenos Aires, elle n'a pas eu la chance de continuer à pratiquer l’arménien, en raison de l’université, ses enfants et la vie quotidienne. D'autre part, à Buenos Aires, elle avait d'autres façons de pratiquer sa culture, comme des cours de cuisine, groupe de danse et le chœur, et de socialiser avec les compatriotes arméniens. L'absence d'une communauté arménienne dans sa ville actuelle est une autre difficulté. Toutefois, l’UVA lui a donné la chance de rétablir l’ordre, l’aidant à trouver un système, une méthode pour améliorer sa langue arménienne. Maria a trouvé de nouvelles possibilités de pratiquer l’arménien écrit et parlé.

Elle a été obligée de commencer au niveau débutant car elle avait autant de "zones manquantes" à rétablir, mais elle a déjà obtenu des résultats incroyables à l’aide de ses professeurs à l’UVA. "Je restaure ces espaces vides, c'est comme la reconstruction de la structure", dit-elle. "J'aimerais bien atteindre un niveau qui me permettrait de suivre toute communication arménienne".

Maria, qui travaille maintenant comme architecte, s'intéresse à l’architecture des terres, au design d'intérieur et aux relations entre les villes et les gens. Elle aide son ancienne école d’organiser des visites à travers l’Europe. "Je suis heureuse d’aider mon ancienne école Mekhitarista en Argentine, l’institution qui m'a donné la chance d'avoir une bonne instruction" dit-elle.

Issu d'un milieu très distinct et multiculturel, Maria a eu une expérience incroyable à l’UVA qui l’a attirée vers l’étude de la langue de ses ancêtres, et qui lui a donné la possibilité d'obtenir l’essence de l’identité qu'elle poursuivait depuis longtemps.

"J'adore la Sardaigne pour son paysage, l’Argentine pour la passion, les États-Unis pour l’énergie, l’Italie pour la puissance de travail, et l’Arménie pour son sens profond", dit-elle.